Rolex Padellone, reference 8171 in steel, Serpico y Laino, tropical dial.
This is a watch I've known since almost the beginning of my career, and it remains, for me, one of the most beautiful Padellones in existence. Admittedly, it's not perfect, but it lacks absolutely nothing.
Its steel case has never been polished. The serial numbers, finely engraved on the case back, as well as the crown, are intact, perfectly legible, and have never faded. Most notably, the ultra-fine "SL acero" engraving is still present, which undoubtedly confirms the originality of the double Serpico y Laino signature on the dial.
The dial is a tropical dial, with a subtly nuanced patina of green and brown, which is absolutely fantastic. Apart from this natural discoloration, it is almost perfect. It also features steel hour markers and a steel crown, which is top-of-the-line for this model. Gold and steel versions, with gold hour markers on a steel case, are often seen, but are considerably less sought after in my opinion.
Another major distinction: this watch is now among the most desirable Rolex pieces. It's the large automatic moon phase, which the Italians nicknamed the Padellone, the frying pan. Some examples now fetch over a million euros.
Today, it's an absolutely essential piece for any collection. There are probably no more than 300 to 400 steel examples, and many have refinished or restored dials. This one is entirely original, absolutely exceptional, with a genuine double signature.
Voici une montre que je connais depuis quasiment le début de ma carrière, et qui reste pour moi l’une des plus belles Padellone qui existent. Certes, elle n’est pas parfaite, mais il ne lui manque absolument rien.
Son boîtier en acier n’a jamais été poli. Les numéros de série, finement gravés au dos, ainsi que la couronne, sont intacts, parfaitement lisibles, jamais estompés. On retrouve surtout la gravure ultra fine « SL acero », qui confirme sans aucun doute l’originalité de la double signature du cadran Serpico y Laino.
Le cadran est un cadran tropical, avec une patine subtilement nuancée de vert et de marron, ce qui est absolument fantastique. En dehors de cette décoloration naturelle, il est presque parfait. Il comporte en outre des index en acier ainsi qu’une couronne en acier, ce qui correspond au très haut du panier pour ce modèle. On rencontre souvent des versions or et acier, avec des index en or sur un boîtier acier, nettement moins recherchées à mes yeux.
Autre particularité majeure : cette montre fait aujourd’hui partie des pièces les plus désirables chez Rolex. Il s’agit de la grande phase de lune automatique, que les Italiens surnommaient Padellone, la poêle à frire. Certains exemplaires dépassent désormais le million d’euros.
C’est aujourd’hui une pièce absolument incontournable dans une collection. Il n’existe probablement pas plus de 300 à 400 exemplaires en acier, et beaucoup présentent des cadrans refaits ou restaurés. Celui-ci est entièrement d’origine, absolument exceptionnel, avec une véritable double signature.